Cest par cette citation d’Alain que nous illustrerons notre message de vœu pour l’année 2012, qui vient d’arriver, avec son lot d’interrogations. Voeux 2012.
Mal-être, dépression, fatigue morale, burnout, …. Les mots sont variés, les causes aussi, mais les souffrances se présentent comme bien réelles pour certaines personnes qui ont perdu leur emploi. Fait de société, à l’origine de nombreux travaux associant des disciplines aussi diverses que la psychanalyse, la médecine, la sociologie, la philosophie et même l’économie, cette question nous incite à essayer de comprendre un peu mieux ce qui se joue dans ces relations des personnes à leur travail, afin de pouvoir mieux accompagner ceux qui présentent des symptômes caractéristiques de ces états, qui influencent des comportements peu propices au retour rapide en l’apathie à la procrastination, du découragement à l’agressivité, en passant par des affections physiques, les angoisses, les insomnies, etc…., les moments de doute, de découragement, de perte de confiance tendent aussi à fragiliser toutes les relations des personnes concernées, ce qui peut ensuite par ricochet introduire de nouvelles ruptures dans leur vie, et donc de nouveaux doutes…., et une accentuation de la à ce constat plutôt morne et inquiétant, rappelons-nous cependant que de nombreux chefs-d’œuvre ont été créés par des artistes en état de mélancolie » ou maniaco-dépressifs, voire traumatisés par des événements tragiques, réussissant à sublimer leur souffrance à travers l’acte de création… Pour ne citer que quelques exemples Picasso et sa période bleue après le suicide de son ami Carlos Casagemas, Van Gogh qui a peint environ 150 tableaux lorsqu’il était en hôpital psychiatrique en Provence à ce sujet, on peut se référer au recueil de ses passionnantes Lettres à son frère Théo qui relatent de manière significative les humeurs du peintre , Chopin dont la compagnie n’était pas toujours facile, Nietzsche malade toute sa vie et contraint à la solitude et à une forme d’exil régulier dans sa montagne, et plus près de nous Claude Berri, Muriel Robin, etc… Si on ne peut envisager sérieusement d’accompagner chaque personne vers la réalisation d’œuvres d’art, il reste possible de constater que le potentiel créatif surgit aussi dans ces moments de grande détresse et que les artistes ont au moins un point commun la capacité d’être conscient du caractère tragique de la vie un début et une fin quoi qu’il arrive, et des expériences de différents ordres entre les deux, qui vont venir affecter notre sensibilité puisque l’homme n’est pas qu’un être rationnel…. L’historien de l’art, Jean Clair va jusqu’à affirmer Malheureusement, aujourd’hui, la médicalisation de la mélancolie, sa dévaluation sous le vocable de dépression, la manière dont on occulte cette tonalité existentielle fondamentale font que la création est tombée à un état de nullité presque absolue. On tend à nier ou à refouler que, pour créer, il faut se soumettre à des états psychiques extrêmes qui sont en bordure de la mort. » Autrement dit, on nous apprend à fonctionner », à gérer » nos émotions, à montrer notre leadership », notre capacité de résistance » etc., normes comportementales fortement renforcées par certaines pratiques de coaching et de formation, qui tendent à nous faire oublier la part d’ombre et sombre propre à la réalité, à l’existence et les tragédies qui viennent inéluctablement, tôt ou tard, rappeler la fragilité de notre être face à la vie en général… Notre vie parfois nous fait perdre pied et ressentir de la fatigue, du chagrin ou un désintérêt…, quoi de plus normal. Mais quand on craque, c’est qu’on est malade » et qu’il faut nous guérir »…. Vraiment ?Différentes situations et une définition de la souffranceLes personnes dont nous parlons ici, en difficulté face au marché de l’emploi à cause de souffrances ont eu à vivre différentes situations qui s’apparentent la plupart du temps à un échec - un licenciement économique soudain, inenvisagé, qui remet en cause une employabilité si les fonctions exercées auparavant étaient spécifiques et ne trouvent pas d’équivalent dans d’autres structures. Ou si le métier a tout simplement disparu…, ou devient inaccessible sans mobilité géographique- un licenciement pour motif personnel » avec ou sans faute, qui paraît injustifié ou illégitime, ou trop lourd au regard de ce qui est reproché, et qui remet en cause des croyances, des pratiques, tout un fonctionnement » antérieur….- une situation de harcèlement moral ou sexuel dans laquelle l’ascendant pris par le harceleur sur le harcelé laisse un traumatisme et la peur de l’autre- un burnout qui se caractérise par un épuisement général provoquant souvent un sentiment d’impuissance, voire de désespoir- un désintérêt profond pour son travail et sa mission qui a pour conséquence de freiner le développement de la personne et ses capacités d’apprentissage, et qui va ainsi provoquer un ennui, une perte d’énergie, et la disparition du moindre effort pour aller vers l’autre ou pour envisager du mouvement- une expérience de transgression de valeurs personnelles au profit des intérêts de l’entreprise, qui éteint tout sentiment de fierté au profit d’un grand poids de la culpabilité, qui va éveiller l’attente du châtiment, ou l’amertume et le liste de situations difficiles donc, qui font inévitablement émerger de la souffrance…., mot dont la définition mérite d’être éclairée si on veut mieux l’ Tout d’abord, rappelons que souffrance provient d'un mot latin sufferre de sub, sous, et ferre, porter signifiant "supporter" dans le sens d'"être assujetti", ou endurer. L’étymologie nous renvoie donc à la capacité humaine de faire face…. aux difficultés et non à l’écroulement,…- Quant au Larousse, il nous indique que la souffrance est le Fait de souffrir, état prolongé de douleur physique ou morale avoir sa part de souffrance dans l'existence »- Par ailleurs l’OMS nous donne une définition très intéressante La souffrance qualifie un être qui supporte, endure, ou subit une douleur physique et morale, un état de mal-être, c’est-à-dire un sentiment de non-adaptation au monde, d’étrangeté aux êtres et aux choses, d’indifférence douloureuse ».Autrement dit, traiter de la souffrance revient à s’intéresser à des subjectivités…. On ne demande pas à quelqu’un où » il souffre contrairement à la douleur, qui est localisable, mais on lui demande DE QUOI il souffre, ce qui l’incite à parler de sa vie, de ce qu’il supporte… physiquement ou moralement. Et il nous parlera ainsi du sentiment d’échec, de la peur de ne pas être à la hauteur, de sentiments d’humiliation face à certains comportements, de son angoisse permanente, de sa fatigue ou de son usure, de douleurs physiques le dos, sinus,…, de sa honte et de l’évitement du contact des autres à cause d’une impossibilité supposée de dire qu’il ne fonctionne plus » …Ce sont ses fondations qui semblent remises en cause, la solidité de l’ensemble… qui rendent l’individu souffrant incapable d’affronter l’adversité… Mais comme indiqué plus haut, l’adversité fait partie de la dimension tragique de l’existence… dans le sens où tout ne peut nécessairement répondre à ce qu’on avait imaginé, espéré. Soyons même optimiste et affirmons aussi que ces pathologies qu’éveillent en nous les situations d’adversité lourdes révèlent aussi souvent les pathologies des organisations…. ! Et permettent a posteriori si des courageux se lancent…… de revoir des pratiques organisationnelles, managériales, stratégiques,… Mais aussi de prendre conscience de certaines faiblesses aujourd’hui fleurissent plus que jamais les appels à l’empathie, la bienveillance, les qualités relationnelles, … N’y aurait-il pas un sens à ces souffrances qu’il est d’ores et déjà possible d’entrevoir ? On nous a enjoint d’être autonome, injonction que nous nous imposons aussi et que nous percevons comme un idéal souvent…. Mais n’y a-t-il pas un malentendu avec le sens du mot autonomie » ? Dans notre société très individualiste, on confond individuel avec égoïste et utilitariste. Citons Durkheim L’individualisme […] c’est la glorification non du Moi, mais de l’individu en général. Il a pour ressort non l’égoïsme mais la sympathie » Rien n’est plus difficile que de faire société » et donc de supporter les autres, mais nous sommes malgré tout interdépendants…. Et ce qui me touche a un impact sur d’autres, et vice-versa… Ainsi, l’idée d’autonomie ne peut être dissociée de celle de capacité de saisir des opportunités et de faire face… aux autres. Et ça passe… ou ça casse. Mais quand ça casse, il est bon de se rappeler ces interdépendances… et aller chercher de l’ faire accompagner par qui ?Il est intéressant de poser cette question à celui qui souffre comment parlez-vous de votre situation à votre entourage ? » Les réponses sont lourdes de sens…. Certains font comme si » tout allait bien, obligés de renvoyer une image idéalisée de la personne qui continuer de fonctionner », qui gère » ses problèmes, a des idées, des plans, des projets…. Réponses vagues cependant… et pour cause. Dommage de devoir encore jouer un rôle face à des amis, de la famille, en couple… Parfois, c’est une stratégie pour éviter des conseils de personnes maladroites et envahissantes qui s’imaginent dans le rôle du sauveur ou protecteur, et dont on sent bien que les conseils ne sont pas avisés…. A contrario, cette stratégie d'évitement et de fuite face à un regard extérieur, bienveillant et simplement attentif, qui reconnaît n’avoir pas toutes les réponses, représente une perte de l’opportunité de pouvoir poser des mots différents sur ce qui est une épreuve de l’existence qu’il va falloir surmonter. Savoir exprimer son besoin est important. On fera face à des personnes qui ne seront pas disponibles, c’est aussi leur droit, ce n’est pas le moment pour elles, ou alors elles ne sont pas en capacité d’entendre ..., donc leur aide ne peut être exigée puisqu’elle ne sera pas appropriée On devra aussi affronter le regard réprobateur de celui ou de celle qui ne donne pas le droit à l’autre d’avoir un moment de faiblesse cela arrive dans les couples notamment…., qui veut garder une image idéalisée de la personne aimée dans les bons moments , pour le meilleur mais pas pour le pire, … c’est le plus dur mais c’est un test inestimable concernant la solidité d’une relation… ce qu’on comprendra a posteriori. En tout état de cause, il est fondamental d’être capable de dire à quelqu’un qu’on aime, un ami, un parent je ne me sens pas bien, j’ai besoin de te voir ou j’ai besoin de sortir, voudrais-tu m’accompagner à tel ou tel événement, spectacle, ... ». L’homme est et reste un animal social, qui, isolé, a toutes les chances de ne plus se reconnaître dans son reflet tel Narcisse, et a besoin de liens avec le monde…Ensuite on peut aussi solliciter d’autres formes d’accompagnement. Médical s’il y a danger vital ou nécessité ponctuelle d’accompagner le repos d’une personne. Mais pour retourner en situation d’emploi, il est sans doute utile d’avoir un interlocuteur qui ait une vision à la fois technique » de la situation de souffrance formé en psychologie, psychanalyse, sciences humaines et une vision économique de la réalité des entreprises pour faire du lien entre la compréhension des besoins de la personne, des contextes de travail favorable à ces besoins, et la capacité à apporter du conseil pour apprendre à combler les éventuels écarts entre le projet et l’entreprise, que ce soit de la formation technique ou de l’exploration concrète des métiers envisagés par la rencontre et l’expérimentation. Cependant, l’offre d’accompagnement est large, et ne lésine pas sur les promesses très marketées » de réalisation du métier de vos rêves », de reconversion heureuse » et autres préparations mentales au succès »…. Un public vulnérable peut être un appât pour bien des professionnels du retour à l’emploi pas toujours très subtils volontairement ou pas, attention aux pièges ! Un accompagnement sérieux ne doit rien promettre, mais il doit s’engager à accompagner sur plusieurs points - Comprendre la souffrance de la personne, la clarifier, et envisager la situation objectivement que s’est-il passé ? y a-t-il nécessité de se défendre ou d’envisager un contentieux ? Si oui comment l’aborder et le supporter » ? Si non qu’est-ce qu’on en apprend sur sa situation professionnelle actuelle ? Un long questionnement qui va permettre d'envisager d'autres formes de responsabilités diverses dans la Accompagner la personne dans le deuil de son moi idéal »… et mieux comprendre qu’elle est un être en perpétuel devenir, qu’elle n’a pas à être une entité figée, absolue ou s’imposer le devoir de devenir quelque chose »…. et donc ne pas hésiter à lire l’excellent livre de Dorian Astor, Deviens ce que tu es, fortement imprégné de l’idée de la grande santé » nietzschéenne »… L'authenticité a un sens...J’en parle ici.- Envisager d’autres souvenirs dans la carrière qui nous montrent d’autres aspects de la Apprendre à solliciter le soutien de son entourage- Accompagner des initiatives d’exploration de l’environnement il y a tant à découvrir, et notamment d’autres métiers, d’autres contextes, d’autres personnes…. Sortir encore de son état narcissique de contemplation d’une image méconnaissable dans le reflet…. pour plutôt porter son regard sur ce qui fait de nous un être humain l’autre, le Développer de nouvelles capacités cognitives, sociales et émotionnelles, pas seulement au service de son employabilité, mais aussi d’une meilleure préparation à affronter d’autres situations d’adversité dans l’avenir…..Pour conclure, la parole à … F. Nietzsche qui connaît bien le sujet…Nietzsche refuse d’opposer la maladie telle que la dépression à la santé, comme il refuse de voir le monde comme un ensemble de dualités, d’oppositions de contraires…. Il met en valeur une relation dynamique entre la santé et la maladie, ou entre le pessimisme et l’optimisme…. La maladie est envisagée comme un obstacle à surmonter, et donc comme un stimulant puisqu’elle nous rend plus fort, alors que la santé désigne la capacité à affronter la maladie… Être en bonne santé, c’est accepter les dysfonctionnements, les douleurs et les dépasser…. Finalement, être touché par l’état dépressif serait presque une chance pour apprendre à dépasser l’adversité, pour expérimenter de nouvelles manières de vivre et avancer avec une lucidité plus grande… Lisez plutôt cet extrait du Gai Savoir §120 Santé de l’âme – La célèbre formule de médecine morale dont Ariston de Chio est l’auteur la vertu est la santé de l’âme » devrait, pour que l’on puisse l’utiliser, être du moins transformée ainsi Ta vertu est la santé de ton âme ». Car en soi il n’y a point de santé et toutes les tentatives pour donner ce nom à une chose ont misérablement avorté. Il importe de connaître ton but, ton horizon, tes forces, tes impulsions, tes erreurs, et surtout les idéaux et les fantasmes de ton âme pour déterminer ce que signifie la santé, même pour ton corps. Il existe donc d’innombrables santés du corps ; et plus on permettra à l’individu particulier et incomparable de lever la tête, plus on désapprendra le dogme de l’égalité des hommes », plus il faudra que nos médecins perdent la notion d’une santé normale, d’une diète normale, de cours normal de la maladie. Et, alors seulement, il sera peut-être temps de réfléchir à la santé et à la maladie de l’âme et mettre la vertu particulière de chacun dans cette santé il est vrai que la santé de l’âme pourrait ressembler chez l’un au contraire de la santé chez l’autre. Et finalement la grande question demeurerait ouverte savoir si nous pouvons nous passer de la maladie, même pour le développement de notre vertu, et si particulièrement notre soif de connaissance et de connaissance de soi n’a pas autant besoin de l’âme malade que de l’âme bien portante en un mot si la seule volonté de santé n’est pas un préjugé, une lâcheté, et peut-être un reste de la barbarie la plus subtile et de l’esprit rétrograde.

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" Tout homme qui se laisse aller est triste, mais c'est trop peu dire, bientôt irrité et furieux. Comme on voit que les jeux des enfants, s'ils sont sans règle, tournent à la bataille; et sans autre cause ici que cette force désordonnée qui se mord elle-même. Dans le fond, il n'y a point de bonne humeur ; mais l'humeur, à parler exactement, est toujours mauvaise, et tout bonheur est de volonté et gouvernement. Dans tous les cas le raisonnement est serf. L'humeur compose des systèmes étonnants que l'on voit grossis chez les fous ; il y a toujours de la vraisemblance et de l'éloquence dans les discours d'un malheureux qui se croit persécuté. L'éloquence optimiste est du genre calmant; elle s'oppose seulement à la fureur bavarde; elle modère ; c'est le ton qui fait preuve, et les paroles importent moins que la chanson. Ce grondement de chien, que l'on entend toujours dans l'humeur, est ce qu'il faut changer premièrement; car c'est un mal certain en nous, et qui produit toutes sortes de maux hors de nous. C'est pourquoi la politesse est une bonne règle de politique; ces deux mots sont parents; qui est poli est politique. L'insomnie là-dessus nous enseigne; et chacun connaît cet état singulier, qui ferait croire que l'existence est par elle-même insupportable. Ici il faut regarder de près. Le gouvernement de soi fait partie de l'existence; mieux, il la compose et l'assure. D'abord par l'action. La rêverie d'un homme qui scie du bois tourne aisément à bien. Quand la meute est en quête, ce n'est pas alors que les chiens se battent. Le premier remède aux maux de pensée est donc de scier du bois. Mais la pensée bien éveillée est déjà apaisante par elle-même; en choisissant elle écarte. Or, voici le mal de l'insomnie; c'est que l'on veut dormir et que l'on se commande à soi-même de ne point remuer et de ne point choisir. En cette absence du gouvernement, aussitôt les mouvements et les idées ensemble suivent un cours mécanique; les chiens se battent. Tout mouvement est convulsif et toute idée est piquante. On doute alors du meilleur des amis; tous les signes sont mal pris; on se voit soi-même ridicule et sot. Ces apparences sont bien fortes, et ce n'est point l'heure de scier du bois. On voit très bien par là que l'optimisme veut un serment. Quelque étrange que cela paraisse d'abord, il faut jurer d'être heureux. Il faut que le fouet du maître arrête tous ces hurlements de chiens. Enfin, par précaution, toute pensée triste doit. être réputée trompeuse. Il le faut, parce que nous faisons du malheur naturellement dès que nous ne faisons rien. L'ennui le prouve. Mais ce qui fait voir le mieux que nos idées ne sont pas en elles-mêmes piquantes, et que c' est notre propre agitation qui nous irrite, c'est l'état heureux de somnolence où tout est relâché dans le corps ; cela ne dure pas ; quand le sommeil s'annonce ainsi, il n'est pas loin. L'art de dormir, qui peut ici aider la nature, consiste principalement à ne vouloir point penser à demi. Ou bien s'y mettre tout, ou bien ne pas du tout s'y mettre, par l'expérience que les pensées non gouvernées sont toutes fausses. Cet énergique jugement les rabaisse toutes au rang des songes, et prépare ces heureux songes qui n'ont point d'épines. Au rebours la clef des songes donne importance à tout. C'est la clef du malheur. "Alain Posted on Tuesday, 02 December 2008 at 1259 AMEdited on Tuesday, 02 December 2008 at 1130 PM Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté" 13 février 2014 "Le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté" Notre ville se meurt lentement. Alors que dans les vingt dernières années, la population de SAILLANS s'est accrue de 25% et celle du Département de 20%, celle de la ville de DIE régresse. Pour l'essentiel, c'est l'arrivée de
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Dirigeants managers, prenez le temps de vous écouter pour mieux écouter l’autre ! Quelques pistes pour faire bouger les lignes. En 10 ans, le niveau de stress est passé de 42% à 61% et le Il y a quelques temps, j'ai trouvé sur Viadeo des citations sur l'optimisme. Je me suis amusée à les collecter et à en faire un diaporama à lire et à relire sans modération. De temps en temps, une pensée dynamique et positive, cela fait du bien et cela remotive. Cela vous met de bonne humeur ! Parce que comme dit Alain, un de mes philosophes préférés, "le pessimisme est d'humeur, l'optimisme est de volonté ". Parce qu'être optimiste, c'est aussi avoir un minimum de confiance en soi. Parce qu'enfin, l'optimisme est le moteur de nombreux savoir-être, de nombreuses " soft skills " à commencer par la résilience ou l'empathie. Lepessimisme est d'humeur ; l'optimisme est de volonté. Apple-Piink-x. Description : L'habitude ; qui à la fois lasse et attache, désespère et rassure. [ Sugar@ Envoyer un message; Offrir un cadeau; Suivre; Bloquer; Ses Honneurs (3) » Suite. Son profil. Apple-Piink-x 26 ans Paris (93) France. Partage . Tweet; Amis 0; Design by Apple-Piink-x. Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volonté. Alain Notre cerveau est conçu pour capter et retenir les informations qui pourraient nous causer des problèmes. C’est pourquoi le pessimisme est plus naturel » que l’optimisme. L’optimisme est une manière de voir le monde orientée sur les solutions plutôt que sur les problèmes en eux-mêmes. C’est un choix – le choix de regarder dans une direction qui nous convient. – le choix de dépasser un échec pour retenter sa chance. – le choix de savoir lâcher-prise quand cela est nécessaire. – le choix d’éteindre la TV pour ne pas s’exposer aux vagues d’informations négatives offertes par les médias quel cadeau empoisonné. – le choix de faire durer des émotions positives en marquant une pause. – le choix d’encourager les efforts et de ne pas étiqueter/catégoriser. – le choix de voir le potentiel chez les autres et chez nous et de favoriser son éclosion. – le choix de s’ancrer dans le moment présent pour ne pas subir les assauts de nos pensées négatives. – le choix de prendre conscience que nous avons le choix. Être optimiste ne signifie pas nier la douleur ou la réalité. D’ailleurs, la réalité est une notion subjective tant on la recouvre de nos pensées. Source Propos sur le bonheur. » Alain Recevez chaque jour votre newsletter avec les meilleures citations pour vous inspirer et passer à l’action
Lepessimisme est affaire d’humeur, l’optimisme est affaire de volonté.
Et si cette réflexion philosophique était vraie ? Voici 4 pensées à adopter dès le matin au réveil pour retrouver le sourire pour la journée. Depuis trois décennies, la France est championne d’Europe et quasiment championne du monde… du pessimisme ! Le dernier baromètre Ipsos “What Worries the World”, de novembre 2018 nous confirme encore cette tendance. Ce n’est pas une image d’Epinal, c’est malheureusement une réalité. La raison principale, selon les sociologues, est le c’était mieux avant ». Et ce ne sont pas que les seniors qui clament cela comme certains pourraient le penser. Si ces derniers sont plus de 69 %, la même proportion, 69 % des 35-59 ans, le font également. Et 67 % des moins de 35 ans ! La nostalgie d’un passé supposé glorieux, riche et prospère nous déprimerait… Lorsque je me rappelle des discussions avec ma grand-mère morte à 101 ans, qui me parlait de son enfance dans un appartement sans eau courante pendant la première Guerre Mondiale, de son adolescence pendant la crise de 29, de sa vie de femme divorcée pendant la seconde Guerre Mondiale avec ses deux enfants et de sa vie de chef des femmes de ménage à l’OCDE dans l’après-guerre, je dois bien avouer que cela me laisse bien songeur. Il est normal de râler et d’être pessimiste de temps à autre, c’est humain. Cependant, être optimiste, cela peut se décider. Cela DOIT se décider. Regarder de temps en temps le verre à moitié plein plutôt que celui à moitié vide n’est pas forcément incongru. Franchement, si vous aviez le choix entre regarder le monde avec des lunettes légèrement teintées en rose ou des lunettes noires en permanence, que choisiriez-vous ?Bonne nouvelle vous avez le choix, grâce à quatre pensées toutes simples, qui vont vous permettre de teinter vos lunettes virtuelles de rose. Il s’agit de quatre pensées à avoir, si possible dès le réveil, afin de commencer la journée sur de bonnes bases. En effet, si vous commencez votre journée en snoozant quatre fois et en vous disant que sortir de votre lit pour aller travailler est une souffrance, peu de chance que votre moral s’améliore… par contre, si vous essayez ces pensées… Pensée numéro 1 Aujourd’hui, je vais faire quelque chose d’utileIl n’existe pas de journée durant laquelle vous ne faites pas quelque chose d’utile aux autres. Que ce soit dans votre entreprise ou dans votre vie personnelle. Se lever en pensant à cela donne un but. Vous vous préparez à passer une journée bien ennuyeuse au travail ? Prenez un billet de 5 euros et donnez-le à un SDF. Faire quelque chose de positif, et l’anticiper, donne de l’énergie. Pensée numéro 2 Aujourd’hui, je vais faire quelque chose pour moiMétro, boulot, dodo… Une routine qui nous mine souvent le moral. Alors chaque matin, pensez à la petite dose d’égoïsme que vous allez vous octroyer sport, méditation, lecture, un apéro avec quelqu’un que vous n’avez pas vu depuis longtemps, un coup de fil à l’amie que vous voulez toujours appeler sans jamais passer le cap… Quelque chose pour VOUS, et rien que vous, une fois par jour. Commencer la journée en pensant au fait que vous prenez soin de vous au lieu de dédier 100% de votre temps à autrui, c’est essentiel pour avoir le sentiment d’exister en dehors des autres. Pensée numéro 3 Je suis quelqu’un de bienRegardez-vous dans la glace le matin… Que voyez-vous ? Le dernier cheveu blanc qui vient d’arriver ? Une ride toute nouvelle qui vient vous narguer ? Et si, au lieu de détailler tout ce qui ne va pas, vous vous regardiez droit dans les yeux en vous disant que vous êtes quelqu’un de bien ? Au début, vous verrez, cela va vous sembler un peu ridicule ; mais petit à petit, cela deviendra une habitude et vous ne regarderez même plus cette satanée nouvelle ride ! L’étape suivante est de vous faire un compliment, chaque matin, et ainsi apprendre à changer le regard que vous portez sur vous-même. Pensée numéro 4 Je suis vivantOui, c’est basique. Sans reprendre toute la théorie de la pyramide de Maslow, le problème que nous avons en vieillissant, c’est que nous oublions les fondamentaux de notre existence. Quand nous sommes bébé, nous pleurons quand nous avons faim. Un simple biberon suffit à nous rendre heureux. Sans retomber à ce stade, nous rappeler que nous sommes vivants, en bonne santé quand c’est le cas, que nous vivons dans un pays où l’école et la santé sont gratuits… fait du bien. Nous rappeler, tout simplement, que si nous étions nés dans un petit village en Syrie, notre existence aurait été toute autre, c’est basique, mais reprendre conscience de la chance que nous avons fait du bien également. Nous vivons dans une période où tout semble sombre mais avons-nous à ce point oublié la chance que nous avons d’être nés en France ? Oui, tout pourrait aller encore mieux mais au lieu de pleurer sur ce que nous n’avons pas, ne serait-il pas chouette de nous réjouir de ce que nous avons ? Ça vous semble trivial ? Basique ? Idiot ? Vous avez raison, c’est tout cela à la fois. Mais je préfère être un idiot avec le sourire que quelqu’un de soi-disant brillant et dépressif ! Essayez ces 4 pensées et vous verrez que petit-à-petit, le sourire ne vous lâchera plus. Ça ne veut pas dire que les soucis de la vie ne vous toucheront pas mais que, sans aucun doute possible, ils vous feront moins mal ! Gaël Chatelain Source Bien manger, Bien bouger, Bien-être définit la règle de trois de Topequilibre. L’objectif de ce blog est de partager le fruit de mon expérience professionnelle pour une santé durable. uuGZ. 497 56 427 210 273 248 21 378 434

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