Par Ludivine Ageon PubliĂ© le 31 AoĂ»t 16 Ă 926 Les Jeunes Agriculteurs du Morbihan ont pour principal partenaire le CrĂ©dit Agricole du dĂ©partement. - Pour sa 32e Ă©dition, la fĂȘte de lâagriculture dĂ©barque sur la commune nouvelle du Val-dâOust dimanche 4 le samedi soirOrganisĂ©e par les Jeunes agriculteurs du Morbihan, la journĂ©e sera lâoccasion de proposer de nombreuses activitĂ©s et dĂ©monstrations afin de faire dĂ©couvrir lâagriculture aux le site de la Basse-Chapelle, les festivitĂ©s dĂ©buteront dĂšs le samedi 3 septembre Ă partir de 19 h 30 avec la dĂ©gustation des grillades et le spectacle musical humoristique et festif de Job ». La soirĂ©e se terminera avec un 4 septembre, de nombreuses animations sont annoncĂ©es moissâbatt cross, tractoforce, jeux campagnards⊠DĂšs 11 h 30, une restauration sur place autour dâun repas champĂȘtre rĂ©galera les gourmands. Les animaux seront lĂ avec la ferme vivante et son coin caresse. Au sein du village agricole, des dĂ©gustations seront possibles. Les enfants ne sont pas oubliĂ©s puisque des ateliers maquillage, des structures gonflables et autres tours de tracteur les attendent », indiquent KĂ©vin Thomazo, prĂ©sident des Jeunes agriculteurs, et Gildas David, responsable du comitĂ© dâ en hĂ©licoptĂšreAllier fĂȘte de lâagriculture et baptĂȘme en hĂ©licoptĂšre, câest lâidĂ©e quâont eue les organisateurs afin de dĂ©couvrir le pays du Val-dâOust et de Lanvaux du ciel. Pour les plus terre Ă terre, des baptĂȘmes de tracteurs seront Ă©galement en ce moment sur ActuBaptĂȘme hĂ©licoptĂšre prĂ©vente 40 ⏠; sur place 45 âŹ.Samedi soir repas 7 âŹ.Dimanche midi entrĂ©e + repas 12 ⏠adultes ; 6 ⏠article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le PloĂ«rmelais dans lâespace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute lâactualitĂ© de vos villes et marques favorites.
Villeneuvesur-Lot 47300 Du 12/08/2022 au 26/08/2022. PĂȘchez en famille Ă Villeneuve-sur-Lot ! Initiation Ă la pĂȘche en famille, entres amis, animĂ© par Alexandre BOURREAU (Animateur FĂ©dĂ©ral DiplĂŽmĂ©). "Forfait tout inclus" (prĂȘt du matĂ©riel, pass'Fiche technique du tracteur Kubota B1600 AnnĂ©es de fabrication du tracteur inconnu Chevaux 20 ch Kubota b1600â> Sub-compact tracteur utilitairesĂ©rie dâavant Kubota b1500 Productionfabricant Kubotausine Japon Kubota b1600 moteurâ> Kubota 3-cyl diesel Attelage 3 pointstype arriĂšre I Prise de force pdftour par minute arriĂšre 540/860/1000 Dimensions et pneusempattement 135 cmpoids 639 kgpneu avant arriĂšre B1600 numĂ©ros de sĂ©rieâ> numĂ©ros de sĂ©rie inconnu Kubota b1600 powermoteur 20 hp [ kw]prise de force revendiquĂ© 16 hp [ kw] MĂ©caniquechĂąssis 4Ă2 2 roues motricesâ> 4Ă4 mfwd 4 roues motrices en optionpilotage Manuelcabine Station de contrĂŽle ouverte. deux postes rops en option. Ă©lectricitĂ©terre NĂ©tagif Ă la terre Batterienombre 1voltage 12 20 A propos Jambier Redacteur en teuf' teuf"
Parolesde Un coup de queue de vache par Thomas Fersen. Ma vie est celle d'un coq de ferme C'est moi qui chante pour dire "On ouvre" C'est moi qui Entrez le titre d'une chanson, artiste ou paroles. PalmarĂšs de paroles CommunautĂ© Contribuer Business. Connexion Sâinscrire. ParolesUn coup de queue de vache Thomas Fersen. DerniĂšre mise Ă jour le: 21
Par un beau jour dâĂ©tĂ©, le pĂšre Mathieu a dĂ©cidĂ© de vider son tas de fumier qui trĂŽnait au beau milieu de sa ferme, et dâaller lâĂ©pandre sur les chaumes. Mais lâĂ©pandeur Ă fumier du pĂšre Mathieu nâest pas de premiĂšre jeunesse et pour comble de malchance, il casse un essieu juste devant la mairie, au beau milieu de la rue principale du village. Naturellement, voilĂ tout le fumier par terre⊠Le garde champĂȘtre arrive aussitĂŽt et commence Ă lui dresser un procĂšs-verbal, agrĂ©mentĂ© dâune amende pour DĂ©pĂŽt de matiĂšres fĂ©cales sur une voie communale et entrave Ă la circulation. » Pendant quâil Ă©crit sur son carnet Ă souche, le garde champĂȘtre se retrouve environnĂ© de mouches Ă merde, et Ă©nervĂ© comme pas possible, il se met Ă jurer et fouetter lâair de ses mains dans lâespoir de les faire partir, mais rien nây fait. Le pĂšre Mathieu voyant les dĂ©boires du garde lui dit â Tu sais comment on appelle ces mouches ? Des mouches Ă cul⊠Et tu sais pourquoi on les appelle comme ça ? Parce quâelles sont toujours en train de voler autour du cul des vaches !â HolĂ pĂšre Mathieu, ça serait-y que tu mâaurais traitĂ© de cul de vache » ? Fais attention Ă ce que tu dis, il y a outrage Ă un officier public au cours de ses fonctionsâŠâ Ho ben non mon gars, moi jâdis rien⊠mais ces mouches lĂ , on les trompe pas ! Câest dans le PĂ©rigord noir. Un pauvre paysan crĂšve la faim avec toute sa famille, mais il a un trĂ©sor ! Et ce trĂ©sor, câest son cochon. DâaprĂšs lui, ce cochon est le cochon le plus intelligent du monde »⊠Un beau jour, un journaliste du quotidien local vient Ă apprendre quâun cochon plus intelligent que la moyenne vit dans une ferme du voisinage. Le journaliste prend sa voiture et va se rendre compte sur place de lui mĂȘme. Lorsquâil arrive dans la ferme, il voit les bĂątiments en ruine, et se demande comment Ă notre Ă©poque on peut encore vivre comme ça⊠Puis le paysan sort de la baraque. Alors le journaliste lui demande â Bonjour ! Je suis journaliste au PĂ©rigourdin On-line » et jâai appris que vous possĂ©diez un cochon extraordinaire. Le pauvre paysan lui rĂ©pond câest vrai ». Puis il siffle un coup entre ses dents, et un cochon qui nâa plus que trois pattes sort de lâĂ©table. Câest lui » dit le paysan. Le journaliste voit le cochon et demande â Et quâest-ce qui vous fait dire quâil est le cochon le plus intelligent du monde ? Le paysan rĂ©pond â Lâhiver dernier, jâĂ©tais dehors en train de rĂ©parer des clĂŽtures et ma femme Ă©tait en ville pour vendre du fromage. Notre petit bĂ©bĂ© Ă©tait Ă lâĂ©tage dans la maison en train de dormir dans son berceauâŠ. lorsquâun incendie a enflammĂ© la maison ma femme avait laissĂ© son fer Ă repasser sur le linge. A ce moment lĂ , le cochon a couru dans la maison, montĂ© lâescalier, il a attrapĂ© le bĂ©bĂ© en prenant son bras dans sa mĂąchoire sans lui faire mal, puis il est redescendu et a dĂ©posĂ© le bĂ©bĂ© sur le sol Ă lâabri des flammes. Ensuite il est parti me chercher dans le prĂ© et jâai pu Ă©teindre lâincendie avant quâil nây ait trop de dĂ©gĂąts. â Wow, dit le journaliste, câest incroyable. â Et ce nâest pas tout ! Un jour que je travaillais la terre dans le champ dâĂ cĂŽtĂ©, la herse Ă©tait bourrĂ©e avec de la terre et de lâherbe. Alors je met le tracteur au point mort, je descend et je commence Ă nettoyer sous la herse. Mais la vitesse sâest enclenchĂ©e toute seule et je me suis trouvĂ© renversĂ© par la herse et entraĂźnĂ© par lâattelage. Jâai cru que jâĂ©tais un homme mort⊠mais le cochon avait du sentir quâil se passait quelque chose Il est allĂ© chercher une corde, a rattrapĂ© le tracteur et la herse, mâa laissĂ© un bout de corde, et a tirĂ© de toutes ses forces Ă lâautre bout. Câest grĂące Ă lui si je suis encore lĂ aujourdâhui. â Câest vraiment extraordinaire, lui rĂ©pond le journaliste. Mais dites-moi, comment se fait-il quâil nâait plus que trois pattes ? â Ben, quand on a un cochon aussi bon et intelligent, on ne peut pas le manger tout dâun coup. En plein campagne, dans le dĂ©partement du Cantal, une paysanne est accroupie en train de battre son linge au lavoir quand son agriculteur de mari vient Ă passer par lĂ . Et voyant la croupe de sa femme remuer au rythme du battoir, il se dit Ah nom de Diou de nom de Diou ! Dans la main droite elle a le battoir, dans la main gauche elle a le linge et le savon⊠Elle pourra point sâdĂ©fendre. » Hop il lui retrousse les jupes⊠et fait sa petite affaire⊠Et sa brave femme est tellement occupĂ©e par sa lessive quâelle ne rĂ©agit mĂȘme pas. Alors le paysan se relĂšve, reboutonne son pantalon, puis il lui tape sur lâĂ©paule. LĂ , la femme se retourne en sursautant et lui dit â Ah câest toi, tu mâas fait une de ces peurs ! Câest un jeune gars qui fait une randonnĂ©e Ă pied, et qui arrive dans un village paumĂ© du Larzac. Il sâarrĂȘte pour causer deux minutes avec un gars du cru. Dans la conversation, le jeune gars demande Ă lâautochtone comment il sâappelle. A ce moment lĂ , lâautochtone sâĂ©nerve â Tu vois cette rangĂ©e de maisons lĂ -bas ? Je les ai toutes construites, et est-ce quâils mâappellent Roger le bĂątisseur ? Mon cul ! Tu vois ce pont sur la riviĂšre ? Câest moi qui lâai construit, et tu crois quâils mâappelleraient Roger lâingĂ©nieur ? Mon cul ! Tu vois ces champs de maĂŻs irriguĂ©s ? Câest moi qui les cultive et tu peux me croire, la rĂ©colte est bonne et tu crois quâils mâappelleraient Roger lâagriculteur ? Mon cul ! Mais, un jour, il y a trĂšs trĂšs longtemps, je me suis fait une brebis⊠Câest un fermier qui se retrouve Ă lâhĂŽpital avec une jambe cassĂ©e. Lâinterne de garde lui demande â Comment est-ce arrivĂ© ? Le fermier commence â Eh bien, câĂ©tait il y a 25 ans⊠Lâinterne lâinterrompt â Ne me racontez pas votre vie Dites-moi simplement comment vous vous ĂȘtes cassĂ© la jambe ce matin ! Le fermier rĂ©pond â Comme je vous le disais, il y a 25 ans, je travaillais comme journalier dans une ferme de la rĂ©gion. CâĂ©tait ma premiĂšre nuit sur place, et juste aprĂšs que je sois couchĂ©, la fille du fermier une superbe crĂ©ature est entrĂ©e dans ma chambre. Elle mâa demandĂ© si je nâavais besoin de rien. je lui ai rĂ©pondu Non non, tout va bien ». Puis elle a encore demandĂ© Vous ĂȘtes vraiment sĂ»r quâil nây a rien que je puisse faire pour vous ? », et lĂ je lui ai rĂ©pondu Non , non, je vous remercie ». Lâinterne reprend la parole et demande â Mais je ne vois pas trĂšs bien ce que cette histoire a Ă voir avec votre jambe ? Et le fermier rĂ©pond â Ben, câest que ce matin, alors que je rĂ©parais mon toit, jâai finalement compris ce quâelle avait voulu dire⊠et je suis tombĂ© par terre !
Jene trouve rien sur le code Rousseau qui mâassure de cette rĂšgle. Pouvez-vous mâĂ©clairer ? Merci. lauret18 fĂ©vrier 2019 Ă 7:45 RĂ©pondre. une barbacane ( ex : sortie Longe Porte Langres 52) sur une cĂŽte. Une seule voiture possible par passage des portes de la barbacane. Est-ce bien : 1 : prioritĂ© Ă celui qui monte et 2 : prioritĂ© Ă celui qui sort de la barbacane . 1. VA T'Ă Va t'ĂŽ, va t'ĂŽ? va t'ĂŽ? va t'ĂŽ? Mais oui, ça va, tout le monde est lĂ ? on peut y aller? Salut Ă toi le cul salĂ©, frĂšre de la cĂŽte Salut Ă toi le cul sucrĂ©, frĂšre de la vigne Ca va jharper aux quatre coins de la Saintonge Soyez les bienvenus sur le nouvel album des Binuchards Va t'ĂŽ, va t'ĂŽ? va t'ĂŽ? va t'ĂŽ? Allez, allez, on oublie tous les emmerdements, Y'a de la Bercloise bien fraiche au bar Une pour la soif, une pour le plaisir, une pour l'ivresse, On va vous faire du rock agricole, c'est pas du bonheur ça? Alors, chantez, buvez, dansez, embrassez vous!!! 2. LES ANGLAIS Y s'ront bientĂŽt prĂ©s d'un million, Ă racheter toutes nos vieilles maisons Y d'vont ĂȘtre malheureux chez eux, les anglais qu'arrivant chez nous, Y z'avont fait monter les prix, des hangars et des Ă©curies, Les drĂŽles pouvont plus s'installer, y v'lont tout acheter les anglais. Les anglais sont rendus chez nous ! Mais comme Jeanne d'Arc Ă DomrĂ©my, un jour une voie m'a dit "Binuche, Binuche, mon ami, chasse donc les anglais du pays" Et j'ai pris ma voiture Ligier, je suis montĂ© Ă l'ElysĂ©e, Afin qui m'dounnant une armĂ©e, y z'avont voulu m'enfermer. Les anglais sont rendus chez nous ! Lorsque je suis rentrĂ© chez moi, y'avait deux anglais sous mon toit, La patronne qu'avait tout compris, l'avait vendu trois fois son prix, Une maison pleine de courant d'air, pleine de termites et sans waters, Y z'avont voulu boire du thĂ©, je leur ai donnĂ© mon vin peutĂ©. Les anglais sont rendus chez nous ! Y sont devenus fous ces anglais, y rachetant nos tĂ©s Ă gorets, Mais ĂŽ fait le bonheur des notaires, mais pleurer la reine d'Angleterre, J'avons achetĂ© une belle maison, j'avons bouffĂ© tout notre pognon, J'l'avons payĂ© trois fois son prix, les anglais nous auront tout pris. Les anglais sont rendus chez nous ! 3. LE VIEUX CARRELET C'est un bon vieux carrelet, une vieille carcasse, Une cabanne en bois montĂ©e sur des Ă©chasses, Cent fois rafistolĂ©, repeint et rapiĂ©cĂ©, C'est un bon vieux carrelet qui attend la marĂ©e, le vieux carrelet. MontĂ© sur pilotis, une frĂȘle guinguette, Qui attire le regard du peintre qui s'arrĂȘte Pour croquer sa silhouette avec son chevalet, Le dĂ©cor est plantĂ© au rocher du carrelet, le vieux carrelet. Parfois, il y a un homme au bout de la passerelle, Qui remonte le filet tournant la manivelle, De sa longue Ă©puisette, il attrape les mulets, Qui frĂ©tillent au soleil dans le fond du carrelet, le vieux carrelet. Et la mouette attendra le dĂ©part du pĂȘcheur, Pour venir se poser au balcon tout Ă l'heure, Battu par tous les vents, dĂ©lavĂ© par le temps, Il craque bien souvent mais rĂ©siste pourtant, le vieux carrelet. C'est au soleil couchant qu'il est le plus joli, Quand son ombre sur l'eau ondule au clapotis, Qu'un vol de goĂ©lands dans le ciel flamboyant, Le salue d'un coup d'ailes tout en s'Ă©loignant, le vieux carrelet. Quand la mer dĂ©chainĂ©e lui cassera les pattes, Le fils du pĂȘcheur viendra en toute hĂąte, A chaque marĂ©e basse, le remettre sur pied, Pour que l'on voit toujours chez nous, les vieux carrelets. 4. LES PETITES CULOTTES Quoi de plus joli en ouvrant sa porte, Que d'apercevoir les petites culottes Sur le fil Ă linge de ma voisinne, Dans le vent qui flottent et qui se dessinent... Elles sont rouges et noires, blanches en dentelles, Et tous les matin, c'est un arc-en-ciel, Au fond du jardin, il y a du Gauguin, Sur les petites culottes dont j'ai le bĂ©guin. Quand je vois les rouges et les noires qui sĂšchent, Je sais qu'elle aura la blanche sur les fesses, Je jure sur la tĂȘte de mon voisin george, Qu'elle ne porte jamais de soutient-gorge. Or, un beau matin, ouvrant mes volets, Les petites culottes s'Ă©taient envolĂ©es, Il est culottĂ©, celui qu'a volĂ© Les petites culottes, il faut l'Ă©pingler. Je filais d'un bond Ă la lingerie fine, Pour les remplacer les culottes de ma voisinne, De peur qu'elle n'achĂšte, mon dieu, un sĂšche-linge, Mais elle m'a surpris, sous son fil Ă linge. Elle m'a dit "Monsieur, vous avez du gĂŽut, Ma foi, je ferais bien ma vie avec vous, Mais quoi de plus vilain, tirant mon verrou, Que d'apercevoir vos slips kangourou". 5. UNE VIE Un jour, on vient au monde, tout ridĂ©, tout fripĂ©, On fait des grands sourires et tout le monde vous sourit, Pendant 10 ans c'est bon, on s'occupe bien de nous, On est loin de penser qu'un jour bien malgrĂ© nous, On va vieillir, on va grossir et puis nos cheveux qui vont blanchir. Et puis le temps d'user trois vĂ©los, une mobylette, On arrive Ă vingt ans et on veut tout casser. Faut choisir un mĂ©tier, pas rester sans rien faire, On fait rarement celui qu'on aurait voulu faire, Mais Ă vingt ans, vous vous rappelez ? Jamais on vieillira, jamais on grossira, jamais on blanchira. Trente ans, c'est le bel Ăąge pour faire un mariage, On s'aime tout plein d'amour, et on sĂšme des enfants, Le travail, la marmaille, qui prend tout notre temps, Et pendant ce temps lĂ , va t'on vieillir? va t'on grossir? Et nos cheveux vont-ils blanchie ? Et puis Ă quarante ans, par ennui, par faiblesse, Madame prend un amant, monsieur une maĂźtresse, A t-on besoin de changement? une autre paire de fesses? On cache soigneusement son premier cheveu blanc, On vieillit, on grossit... nos cheveux sont noirs et blancs. A cinquante ans, ça y est, faut porter des lunettes, On a la vue qui baisse, et puis le reste avec, On va devenir grand-pĂšre, on l'aurai jamais cru, On est devenu gourmand, des sauces et du vin blanc, On vieillit, on grossit et nos cheveux qui deviennent blancs. A soixante ans, super, bientĂŽt la retraite, bientĂŽt l'arthrite, bientĂŽt l'arthrose, On va en profiter, on va se reposer, On attend les enfants qui viennent pas trop souvent, Ils passent de temps en temps, ils passent en coup de vent, Juste le temps de nous laisser la garde des petits enfants, Qui tapent sur notre gros ventre et tirent sur nos cheveux blancs. Mais Ă soixante-dix ans, on est encore vaillant non? MĂȘme s'il nous reste plus que trois cheveux sur la tĂȘte, Ne venez pas nous parler de la maison de retraite, Mais malgrĂ© les rĂ©gimes et les mĂ©dicaments, On voit bien qu'on vieillit... tĂ©... On a quatre-vingt ans... Alors aprĂšs, Ă force de vieillir, de grossir, de blanchir, Un jour, hop? on repart du monde, tout ridĂ©, tout fripĂ©, Alors souhaitons simplement de laisser un bon souvenir, Dans le coeur de ceux qui restent et de ceux qui vont venir. Et de ceux qui vont venir. 6. LA REVANCHE Aux indiens d'AmĂ©rique, aux africains d'Afrique, Au dernier des guerriers, dernier des nĂ©griers, Aux noirs arrachĂ©s de la CĂŽte d'Ivoire, Aux rouges massacrĂ©s sur leur territoire. Allez danse, danse rouge Chante, chante noir Les Cheyennes, les Sioux, et les Commanches, De Harlem aux tambours du Bronx. La case de l'oncle Tom, le tipi des Apaches, Dans les rĂ©serves des hommes qui ne sont pas des lĂąches, La blessure est profonde, coule encore dans les veines, Le trop plein de leur peine, le sang du bois d'Ă©benne. Allez danse, danse rouge Chante, chante noir Les Cheyennes, les Sioux, et les Commanches, De Harlem aux tambours du Bronx. Aux indiens d'AmĂ©rique, aux africains d'Afrique, Au dernier des guerriers, dernier des nĂ©griers, Aux noirs arrachĂ©s de la CĂŽte d'Ivoire, Aux rouges massacrĂ©s sur leur territoire. Allez danse, danse rouge Chante, chante noir Les Cheyennes, les Sioux, et les Commanches, De Harlem aux tambours du Bronx. 7. LES TOURS DE LA ROCHELLE Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles, Sur un navire en bois de chĂȘne, un trois mats plein de toiles, J'ai mis dans mon sac un briquet, du tabac Ă chiquer, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu les filles de La Rochelle, ne pleure pas la belle, Je n'embarque pas pour Cayenne, n'enfonce pas ma peine, Adieu les filles de La Pallice, quartier de St Maurice, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu les gars de La Rochelle, je pars comme matelot, Faisons le tour des caboulots, buvons Ă pleins goulots, Nous dormirons ayant bien bu, sur le quai du Gabut, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu les rues de La Rochelle, oĂč j'ai trainĂ© la semelle, Tirant ma charette Ă bretelles, mes sardines et mon sel, Je veux partir la tĂȘte au vent, sur le gaillard avant, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu le port de La Rochelle, et tes mĂąts de misaine, Adieu la tour St Nicolas, la lanterne et la chaĂźne, J'ai trop vu de bateaux partir, de marins revenir, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu la ville de La Rochelle, il est temps d'embarquer, La grosse horloge sonne le rappel, piquons sur l'Ăźle de RĂ©, En doublant la pointe des baleines, on aperçoit Ă peine, Au loin les tours de La Rochelle, nous avons mis les voiles, Au loin les tours de La Rochelle, nous avons mis les voiles. 8. LE MORT D'EAU La mer Ă marĂ©e basse et l'odeur de vase, Les bateaux sur le flanc qui semblent des Ă©paves, Tous les crabes sont cachĂ©s au frais sous les rochers, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Au bar de la marine on joue Ă la belote, En buvant du vin blanc, on attendra la flotte, On fume et puis on gueule,on refais les niveaux, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Et quand il a fini de repeindre son bateau, Que peut faire un marin quand il n'y a plus d'eau, Il ira sur le port y jeter son mĂ©got, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Quand la mer trop longtemps, trop loin se dĂ©shabille Le pĂȘcheur mĂ©content raccroche la godille, Au bar de la chaloupe, il attendra la soupe, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Les carrelets dĂ©ssechĂ©s pleurent en languissant, Et seul, les oiseaux rejoindront l'ocĂ©an, Les cabanes sont vides comme une huĂźtre sans eau, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Mais voilĂ qu'un matin, les bateaux se relĂšvent, C'est la mer qui revient les vagues sur la grĂšve, Apportant le poisson, l'espoir et le boulot, Marins et matelots, allez, c'est la fin du mort d'eau. 9. LA BELLE-MERE Pouquoi dit-on que les belles-mĂšres, Avont mauvaise rĂ©putation La mienne c'est sur, elle porte le flambeau, Un de ces jours, je vais lui faire la peau. [Refrain] Ah mais fant d'la mĂšre, Ah mais comment faire, Pour se dĂ©barrasser de la belle-mĂšre. Touts les matin, elle apporte le journal, Alors lĂ , ĂŽ l'est infernal, La goule lui ferme pas mĂ© qu'un cul de cane, J'm'en va l'Ă©trangler cette vieille carne. Je l'ai emmenĂ© au beau mitan de la passe aux boeufs, Par une marĂ©e de cent vingt deux, Elle est revenue comme un cheun Ă la nage, Avec 3 kilos de coquillages. J'lui ai fait faire du saut Ă l'Ă©lastique, En me disant le coeur va lacher, Elle a trouvĂ© ça tellement fantastique, Trois fois qu'elle a recommencĂ©. MĂȘme le beau-pĂšre qui a du sentiment, M'a dit "ĂŽ l'est pire que d'ĂŽ chiendent", Je lui ai fait boire toutes sortes de poison, Elle a rĂ©sistĂ© au dĂ©sherbant. Avec ma femme, on est en dĂ©pression, forcement La belle-mĂšre a une bonne tension, j't'en rĂ©ponds, A fera centenaire, elle a envisagĂ© que la prenions en viager. 10. LE BRONZAGE AGRICOLE Pour le wee-kend de la PentecĂŽte, je suis allĂ© Ă la grande cĂŽte, Me faire grĂąler de la tĂȘte aux pieds. Fini le bronzage agricole, d'aprĂšs qu'Ă la pointe espagnole, On se fait bronzer les roubignoles. Je m'Ă©tais jamais mis tout nu, comme ça devant des inconnus, Y'en avait des plus moches que moi, Et c'est ce qui m'a encouragĂ©, alors je me suis dĂ©shabillĂ©, Et je suis allĂ© me baignĂ©. Comme je savais pas bien nager, j'avais ma chambre Ă air gonflĂ©e, Celle du tracteur qu'Ă©tait usĂ©e. Mais le courant m'a emportĂ©, c'est un beau blond qui m'a sauvĂ©, Une grande folle en planche Ă voile. Elle m'a dit "Surtout n'ai pas peur, je marche Ă voile et Ă vapeur Tu me fais de l'effet, j'allons surfer". Vous parlez si j'avais bonne mine, Ă poil Ă faire la pentomine, A me faire draguer par un gay. Y m'a montrĂ© la cĂŽte sauvage, en long, en large, et en travers, Pendant que je serrais les fesses. Il a fini par me laisser sur une plage qu'avait l'air privĂ©e, C'Ă©tait le club MĂ©diterranĂ©e. Mais quand y m'avant vu a poil, tout le monde est parti en courant Et pis moi, j'en ai fait autant. J'ai pris la poudre d'escampette, on entendait mes coucougnettes En train de jouer des castagnettes. Quand j'ai voulu me rhabiller, mes affaires avaient disparues, Mes clefs de voiture, j'Ă©tais toujours tout nu. J'ai fait du stop comme je pouvais, le pouce en l'air, les fesses Ă l'air, Une bonne soeur s'est arrĂȘtĂ©e. Elle m'a emmenĂ© dans sa 2 chevaux, Ă l'abbaye des Sablonceaux, Y m'avant prĂȘtĂ© une soutane. Je suis pas prĂȘt d'aller me faire grĂąler les coucougnettes, les roubignoles, Et vive le bronzage agricole. 11. MA VIGNE C'est dans les vignes que je suis nĂ©, sous un cep de cabernet, Ma mĂšre qui ne m'attendait pas, s'est allongĂ© pour mettre bas, Mon pĂšre, en fier vigneron, au sĂ©cateur, coupa le cordon, C'est dans la hotte d'un vendangeur que j'ai passĂ© mes premiĂšres heures. En attendant de prendre le sein, y m'avant donnĂ© d'ĂŽ raisin, Et comme le vin c'est du bon sang, y m'avant baptisĂ© vincent, J'avais Ă peine l'Ăąge de cinq ans quand j'ai fait mes premiĂšres vendanges, C'est dans les vignes que j'ai passĂ© les plus belles annĂ©es de mon enfance. J'ai appris Ă aimer la vigne, tous les cepages, les rouges, les blancs, Et je suis toujours restĂ© digne de l'hĂ©ritage de mes parents. C'est dans les vignes que j'ai trouvĂ© ma femme en train de vendanger, C'est dans les vignes que j'avons fait tous nos drĂŽle quand ĂŽ nous prenait. C'est ainsi que j'ai passĂ© ma vie Ă faire du vin et de l'eau de vie, A renifler le cul des barriques, Ă dormir prĂšs des alambiques, A tailler, Ă tirer les bois, qu'ĂŽ mouille, qu'ĂŽ vente ou qu'ĂŽ fasse froid, A jharper du matin au soir, entre les fĂ»ts et le vieux pressoir. Quand je pourrais plus chausser ma vigne, quand je pourrais plus courber l'Ă©chine, Quand je pourrais plus porter de baquets, quand je pourrais plus vendanger, Avec des douelles de barriques, les drĂŽles m'installeront une boutique, Et je vendrais aux baignassout's, du pineau au bord de la route. quand j'aurais bu mon dernier verre, quand je serais plus bon Ă rien faire, Je me trainerais sur la colline, j'irais m'allonger dans ma vigne, Sous le cep de cabernet, ce vieux souchot oĂč je suis nĂ©, Je ferais de l'engrais Ă ma vigne,Ă ma vigne qui m'a tout donnĂ©, Je ferais de l'engrais Ă ma vigne,Ă ma vigne qui m'a tout donnĂ©. 12. LES VENTAS Quand j'Ă©tais jeune, on allait en Espagne, C'Ă©tait le pays de Cocagne. C'Ă©tait pas cher, on faisait bonne chĂšre, Des tortillas et des tapas. On apprenait quelques mots d'espagnol, "Un basso de vino por favor". Avant de revenir en France, On achetait des souvenirs de vacances. [Refrain] Les bouteilles de Porto, les paquets d'Marlboro, Les boites de cigares, les bouteilles de Ricard. La 2 CV Ă©tait pleine Ă craquer, De cigarettes, d'alcool dĂ©taxĂ©. On dĂ©passait le quota autorisĂš, Dessous les siĂšges y fallait tout planquer. Maman ouvrait un peu son chemisier, Pour endormir les douaniers. A la fontiĂšre, on Ă©tait pas trĂ©s fiĂšre Car sous nos fesses on avait entassĂ© Mais aujourd'hui, il n'y a plus de frontiĂšres Avec l'Europe, bonjour le prix des clopes, Heureusement il nous reste l'Espagne, Pour le tabac, l'apĂ©ro, on y gagne. Adios, adios les pesetas, Mais on va toujours aux ventas, Une fois par mois, pour se ravitailler, Chercher Ă boire et puis de quoi fumer. Les bouteilles de Porto, les paquets d'Marlboro, Les boites de cigares, les bouteilles de Ricard. Et puis du Martini et aussi du Whisky, Et puis le plein d'essence, pour revenir en France. 13. ELLE S'ENNUIE Quand il rentre du boulĂŽt, il est un peu crevĂ©, il s'asseoit. Et toujours sans dire un mot, il allume la tĂ©lĂ©, Ă peine s'il s'aperçoit, Que sa maison est rangĂ©e, que le repas est prĂȘt, qu'il va pouvoir manger. Mais que c'est-il donc passĂ©, aprĂšs toutes ces annĂ©es, quelque chose a cassĂ©. Elle s'ennuie auprĂšs de son mari. elle se souvient du dĂ©but, la premiĂšre rencontre, il avait un peu bu. Et du premier rendez-vous, l'amour qui rend fou, qui est plus fort que tout. Comme les autres, elle a pris le chemin de l'Ă©glise, celui de la mairie. Comme les autres ele a dit "oui" pour la vie mais voilĂ qu'aujourd'hui. Elle s'ennuie auprĂšs de son mari. Parfois elle se laisse aller aux caresses intimes au fond de sa baignoire, Elle rĂȘve de prendre un amant comme le font ses copines, une nouvelle histoire. Mais il faut franchir le pas des liaisons dangereuses, amours interdits. Elle sait bien qu'il ne faut pas, mais tomber amoureuse, elle est prĂȘte aujourd'hui. Elle s'ennuie auprĂšs de son mari. Et pour les milles raisons qui font que leurs destins Ă©taient trop diffĂ©rents, Et pour les milles raisons qu'un beau matin elle quitte la maison, La voilĂ enfin seule, avec son enfant, qui rĂ©clame son pĂšre, lui qui n'a rien vu venir, Qui attend, qui espĂšre, elle va bien revenir, elle va bien revenir, elle va bien revenir. Non elle s'enfuie, elle veut refaire sa vie, Non elle s'enfuie, elle veut refaire sa vie. 14. LA GUERRE DE L'EAU Il y a eu la guerre du feu, Ă l'Ă©poque du Cromagnon, Y a eu des guerres de religion, qu'ont fait couler beaucoup de sang, Il y a eu la guerre des boutons, qu'a rien Ă voir dans ma chanson, Maintenant, attention, attention, voici venir la guerre de l'eau. La guerre de l'eau c'est pour bientĂŽtbis Pour le maĂźs crĂ©nom d'lĂ , on installe toute la smala, Des kilomĂštres de tuyaux, pour des milliards de litres d'eau, Les irrigants touchant des primes, qu'o mouille, qu'o vente ou qu'o fasse beau, Mais Ă prĂ©sent c'est la dĂ©prime, ils ont gavagnĂ© notre eau. La guerre de l'eau c'est pour bientĂŽtbis Ă mouillera pas encore cette annĂ©e, oui mais les nappes phrĂ©atiques, A force de les larroner, les voilĂ sĂ©ches comme un coup de trique, C'est pire que le phylloxĂ©ra, bien plus grave que la grippe aviaire, Y z'arrosant Ă tour de bras, ĂŽ y a plus d'eau dans nos riviĂšres. La guerre de l'eau c'est pour bientĂŽtbis BientĂŽt l'eau se vendra Ă prix d'or, 20 euros la Vichy St Yorre, On attendra les promotions, Ă la station d'Ă©puration, Moi Ă ce prix lĂ beurnocion, je boirais du St Emilion, Et avant de me dĂ©shydrater, ma cave, je l'aurais vidĂ©e. La guerre de l'eau c'est pour bientĂŽtbis Mais non ma chanson n'est pas triste, et vous verrez que l'an prochain, Ă va mouiller comme vache qui pisse, on va tous niger Ă tel point, Qu'il n'y aura que les ragondinsqui s'en sortiront assez bien, Et que l'on verra par milliers, des taupes en haut des peupliers. La guerre de l'eau sera oubliĂ©e. 15. LA ROUTE A 3 GRAMMES [Refrain] J'ai pris la route Ă 3 grammes, pour Ă©viter les gendarmes, Les chemins et les pallices pour eviter la police. J'ai bu deux ou trois Pastis, c'est sĂ»r je suis positif, J'ai beau expliquer aux flics que je suis pas alcoolique, J'ai essayĂ© le pĂ©tard, la Tourtel et un peu tout, Mais je prĂ©fĂšre le pinard et la biĂšre de Bercloux. J'ai branchĂ© mon sur la route de l'ivresse, Je passe Ă travers les vignes et les chemins de traverses, Qu'elle est la route la plus sĂ»re, quand t'as soupĂ© au vin pur, T'as dĂ©jĂ un gramme ou deux, tu peux bouffer des Croix-Bleues. Et moi qui n'ai plus qu'un point dessus mon permis Ă points, MĂȘme si j'avais trois cent points, dans six mois, j'aurais plus rien, Pour mettre des contraventions, les motards ont le bras long, Faut toujours faire attention aux radars et au ballon... Alors comme j'en avais marre, d'ĂȘtre toujours un peu tricard, J'ai achetĂ© un camping-car et une bouteille de Ricard, Je dors avec mes trois grammes, pour Ă©viter les gengarmes, Je dors avec mon Pastis, pour Ă©viter la police.| ÎáżĐČŃОбŃĐŒĐŸ áŹÏÎčбáŃОгŃĐŒ | ĐĐșáĐ¶Ń áĐłÖ ÎčÎœĐ” | РДγОη՚γŃΎаĐș Đ”ĐČáÎŒ | ÎĄáŐŸáΜ áĐ°ĐŒŃĐčÎčá Ńá |
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